Washington a avancé comme prétexte la soi-disant violation par le gouvernement du président Nicolas Maduro de l’accord de
A Caracas, Jorge Rodriguez, chef de la délégation du Venezuela au dialogue avec les États-Unis et l’opposition a confirmé l’observation au pied de la lettre des engagements pris à
Il a exposé tous les points des accords passés et mis en évidence qui ne les pas honorés.
Il a donné lecture du début des documents signés par le gouvernement des États-Unis et du Venezuela et montré la signature de Brian Nichols, sous-secrétaire d’État pour les questions de l’hémisphère occidental.
Jorge Rodriguez a souligné qu’avec la seule publication du calendrier électoral et l’invitation aux observateurs internationaux, les États-Unis auraient dû émettre une licence pour suspendre toutes les sanctions contre le Venezuela.
Peu avant l’annonce de Washington, le ministre vénézuélien du Pétrole, Pedro Tellechea avait déclaré que l’industrie pétrolière n’allait pas s’arrêter.
Il venait de révéler la négociation de 17 projets avec des grandes entreprises du pétrole souhaitant investir dans le pays.
Il a précisé que les sanctions nuisent aussi bien aux Vénézuéliens qu’aux Étasuniens dans le contexte de l’escalade de conflits en Europe, en Asie et au Moyen-Orient.
Il a d’autre part assuré que si le Venezuela cessait de vendre son brut, cela pourrait déclencher une hausse des prix qui affecterait aussi le peuple étasunien.
Sources : Plusieurs