Dans un discours à New York à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, le chef de l’ONU a exposé des chiffres alarmants qui l’ont mené à comparer l’humanité avec une météorite destructrice.
"C’est un moment critique pour le climat", a insisté le secrétaire général, appelant à "prendre la bretelle de sortie de l’autoroute vers l’enfer", alors que les pays du monde entier doivent soumettre d’ici début 2025 de nouveaux objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.
Le secrétaire général a aussi répété son appel à taxer les profits de l’industrie fossile pour financer la lutte contre le réchauffement, évoquant également, sans préciser son idée, des "taxes de solidarité" sur les secteurs de l’aviation et du transport maritime.
"Même si les émissions étaient réduites à zéro dès demain, une étude récente a montré que le chaos climatique coûterait au moins 38 000 milliards de dollars par an d’ici à 2050", a-t-il souligné.
Source : Prensa Latina