Dans une opération pour libérer quatre otages du Hamas, l’armée israélienne a fait 274 morts et plus de 400 blessés dans ce camp de réfugiés du centre de la bande de Gaza. L’ONU a fait savoir qu’un grand nombre d’enfants ont été tués dans ce véritable carnage.
Le ministère libanais des Affaires étrangères a dénoncé une grave violation du droit international humanitaire et appelé l’ONU à agir immédiatement et avec fermeté pour arrêter les attaques israéliennes qui ont fait plus de 36 mille morts en six mois de guerre.
Le Koweït a rejeté l’attaque "brutale" et appelé la communauté internationale et le Conseil de sécurité à assumer leurs responsabilités pour protéger le peuple palestinien.
Les autorités d’Oman ont dénoncé la commission systématique de crimes de guerre par Israël dans la bande de Gaza.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a qualifié de barbare l’opération militaire israélienne.
Le président français, Emmanuel Macron, a exigé un cessez-le feu immédiat au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue étasunien, Joe Biden, en visite à Paris.
De son côté, le président Biden a salué la libération des quatre otages en omettant le prix élevé en vies humaines de l’opération et assuré que les États- Unis continueraient à se mobiliser jusqu’à ce que tous les otages soient libérés.
Depuis Bruxelles, le coordinateur de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell a souligné dans un message posté sur X : "L’Union européenne condamne dans les termes les plus fermes le nouveau massacre contre des civils" soulignant "la nécessité d’arrêter immédiatement le bain de sang à Gaza".
Au Chili, une grande manifestation a condamné le génocide auquel se livre le régime israélien dans la bande de Gaza.
Le président de l’Autorité palestinienne a demandé quant à lui une session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.
Dans la foulée, Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, a annoncé dimanche sa démission.
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