Au cours d’une conférence de presse, l’avocate Sonia Vera a souligné que son client a été arrêté, le 5 avril dernier à l’intérieur de l’ambassade du Mexique à Quito, en flagrante violation des conventions de Vienne et de Caracas, car le Mexique lui avait officiellement octroyé l’asile politique.
Pour Sonia Vera, cette décision établit un précédent dangereux car elle met en danger la liberté individuelle et les droits fondamentaux de n’importe quel citoyen sous la juridiction équatorienne.
Sur ce point, elle a appelé la communauté internationale à suivre de près le procès et à faire respecter les traités établis en matière de droits humains.
De son côté, maître Aitor Martinez a rappelé qu’il n’y a pas de précédent du fait qu’un président ordonne l’assaut d’une ambassade.
Il a révélé qu’aussi bien le groupe de travail de l’ONU sur les détentions arbitraires que le système interaméricain des droits humains avaient demandé la mise en liberté de Jorge Glas, il y a quelques années.
Les deux instances sont d’ores et déjà activées et en communication avec la défense de Jorge Glas et avec l’État équatorien pour demander des informations sur l’affaire, a-t-il indiqué.
Source : Prensa Latina