La Havane, 20 juin, (RHC)- Les coupes budgétaires, la paralysie des politiques en faveur des femmes et les risques de non respect de la liberté d'expression menacent de saper la protection des droits de l’homme en Argentine, a averti à Genève le commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk.
Il a assuré que certaines des décisions du gouvernement du président Javier Milei mettaient en péril les garanties fondamentales en Argentine.
Dans son discours d’inauguration du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, il a appelé les autorités argentines à ne pas perdre de vue les politiques sociales et l’espace démocratique.
Entre autres dispositions, le haut-commissaire a indiqué des réductions des dépenses publiques qui touchent particulièrement les plus marginalisés, ainsi que la fermeture annoncée des institutions publiques dédiées aux droits des femmes et à l’accès à la justice.
Dans son discours le haut fonctionnaire de l’ONU a passé en revue l’état de ces garanties au cours de la dernière année dans le monde avec un accent particulier sur les conflits à Gaza, au Soudan ainsi qu’en Ukraine et les conséquences des guerres sur les populations.
Selon le Bureau des Droits de l’Homme, le nombre de civils tués dans les conflits armés a augmenté l’année dernière de 72%. (Source : Prensa Latina)