La Havane, 10 juillet, (RHC)- Le Parquet du Pérou a requis mardi plus de 30 ans de prison contre l’ancienne candidate à la présidence, Keiko Fujimori, poursuivie pour blanchiment d’argent dans le cadre du scandale Odebrecht.

Le procureur José Domingo Pérez a souligné dans son réquisitoire que l’entreprise brésilienne Odebrecht a versé à Keiko Fujimori 1,2 millions de dollars dans le cadre du système de corruption mis en place dans toute l’Amérique Latine en échange de contrats publics.

Keiko Fujimori est accusée d’avoir financé ses campagnes électorales de 2011 et de 2016 avec de l’argent d’Odebrecht non déclaré dans ses comptes et l’a renvoyée pour blanchiment, crime organisé, obstruction à la justice et fausse déclaration dans une procédure administrative.

Le ministère public a également demandé à la Cour de la priver d’exercer des fonctions publiques pendant 15 ans, ce qui mettrait hors course la dirigeante de Force Populaire, le principal parti de droite du Pérou, pour la présidentielle de 2026.

Une quarantaine d’autres personnes sont également poursuivies dans ce procès ouvert le 1er juillet, dont l’ex-mari de Keiko Fujimori et d’anciens dirigeants de Force Populaire.

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