"Les communautés en résistance au projet minier transnational reçoivent la nouvelle avec indignation et expriment leur profond rejet de la sentence du juge Paredes, dont elles attendaient un soutien après les hauts niveaux de violence dans leur propre canton", a dénoncé le Front national anti-mine dans un communiqué.
Pour sa part, l'avocate du Front National Antimines, Erika Escorza, a souligné que la sentence est complètement éloignée des faits et ignore la violation des droits, ce qui rend "dérisoire ceux qui ont mis leur poitrine sous les balles et les plombs, et les camarades qui ont été gravement blessés", a-t-elle dénoncé.
Les communautés indigènes ont décrit cette décision comme une violation des droits des peuples et des nationalités dans le pays andin, ainsi qu'une violation des procédures régulières.
Récemment, des experts des Nations Unies ont recommandé aux autorités équatoriennes de garantir des consultations environnementales dans le cadre de projets miniers, conformément aux normes en matière de droits de l'homme.
Les experts de l'ONU ont averti que plusieurs peuples autochtones et communautés affectées étaient exclus des processus de consultation.
Parmi eux, révèle le communiqué de l'ONU, figurent les habitants des districts de Las Pampas et Palo Quemado, dans la province de Cotopaxi, et du canton de Las Naves, dans la province de Bolívar, touchés par des projets miniers d'entreprises canadiennes.
Source : Prensa Latina