Le président argentin menace d’opposer son veto à la loi sur la mobilité des retraites

Édité par Catherin López
2024-08-24 21:13:01

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Le président argentin menace d’opposer son veto à la loi sur la mobilité des retraites

 

 

La Havane, 24 août, (RHC)- Le président argentin, Javier Milei, a confirmé vendredi qu'il opposerait son veto à l'ensemble de la nouvelle loi sur la mobilité des retraites, approuvée par le Sénat lors d'une séance qui a représenté un revers pour le gouvernement.

 

Avec 61 voix pour et 8 contre, la Chambre haute du Congrès avait donné son feu vert ce jeudi au nouveau mécanisme qui remplace celui établi par décret.

 

La loi propose une actualisation mensuelle des actifs sur la base de l'indice des prix à la consommation (IPC) et inclut une compensation supplémentaire de 8,1 % pour le mois de janvier, afin que les personnes puissent aligner leurs revenus sur le taux d'inflation de 20,6 % pour ce mois, pour lequel l'exécutif n'a accordé qu'une augmentation de 12,5 %.

 

Le projet de loi stipule également que la pension minimale ne doit pas être inférieure à la valeur d'un panier de base pour les personnes âgées et que la formule ne peut pas être liée uniquement à l'indice des prix à la consommation, mais doit prendre en compte les salaires.

 

Dans des déclarations à La Nación +, Milei a dit qu'il n'avait pas le budget pour financer la loi et il a accusé les partisans de Néstor Kirchner et de Cristina Fernandez de vouloir "casser le gouvernement".

 

Conformément aux lois argentines, une fois le veto opposé, le projet de loi retourne au Congrès, où les deux chambres doivent réunir une majorité qualifiée des deux tiers pour rejeter la décision du président.

 

En cas de succès, le projet de loi est approuvé et l'exécutif est tenu de promulguer la loi. Source : Prensa Latina

 



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