Daniel Noboa proposera une réforme pour le retour des bases militaires en Equateur

Édité par María Candela
2024-09-17 15:52:40

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Photo: Contra Replica

La Havane, 17 septembre, (RHC)- Le président équatorien, Daniel Noboa a déclaré lundi qu'il présenterait au Congrès un projet de loi visant à modifier partiellement la Constitution, en vue d'éliminer l'interdiction des bases militaires étrangères sur le territoire national.

Depuis ce qui a été pendant une décennie une base militaire nord-américaine dans le port de pêche de Manta, Noboa a assuré que "dans un conflit transnational" contre le crime organisé, une "réponse nationale et internationale" est nécessaire. En janvier, le président a déclaré un conflit armé interne face à l'assaut du trafic de drogue et des gangs criminels.

"Nous présenterons à l'Assemblée nationale un projet de réforme constitutionnelle partielle qui modifie substantiellement l'article 5 de la Constitution, qui interdit l'établissement de bases militaires étrangères et d'installations à des fins militaires", a déclaré le président dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.

Le projet de loi devra parcourir un long chemin au Parlement, car il devra être qualifié par le Conseil d'administration législative (CAL), puis passer à la Commission de sécurité pour rédiger un premier et un deuxième rapport qui seront finalement débattus en séance plénière législative.

Le départ des troupes étasuniennes de la base de Manta a marqué une étape importante dans la position de l'Équateur à l'égard de l'influence militaire étrangère, s'inscrivant dans une tendance à une plus grande indépendance dans la région.

L'interdiction a été perçue comme un rejet du contrôle ou de l'influence des puissances étrangères en matière de défense, afin d'éviter les situations de dépendance ou de subordination.

L'annonce de M. Noboa intervient au milieu d'une agitation électorale et d'une montée de la violence dans le pays sud-américain, malgré la présence de l'armée dans les rues, les états d'urgence répétés et les plaintes des citoyens concernant le manque d'action de l'exécutif pour mettre fin à l'insécurité. (Source:Prensa Latina )

 



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