L'enquête, réalisée entre le 8 et le 9 octobre auprès de 620 personnes, a montré que bien que l'évaluation positive de l'administration de Noboa soit passée de 41,26 à 42,07 %, l'évaluation négative est toujours plus élevée, atteignant 55,83 % ce mois-ci.
La semaine dernière, un sondage réalisée par l'agence équatorienne d'analyse de données numériques Zeus System a révélé que le débat public sur la crise énergétique du pays va au-delà de questions telles que les pannes d'électricité et la sécheresse et se concentre sur le mécontentement du public face au «manque de planification qui a permis aux barrages d'atteindre une situation critique sans mesures préventives».
Selon les données analysées par l'entreprise, l'indignation des Équatoriens a augmenté après l'annonce de la prolongation des coupures d'électricité, sans avertissement préalable, «donnant l'impression d'un manque de contrôle de la situation ».
Les recherches de Zeus System ont mis en évidence « la réaction tardive des autorités et le manque apparent de sensibilité politique en exprimant que cette situation affecte principalement le président Noboa, preuve d'une distanciation par rapport aux problèmes rencontrés par les citoyens». Zeus System a averti que cette situation est aggravée par le sentiment croissant que les autorités ne sont pas totalement transparentes ou que, dans le pire des cas, des informations pertinentes ne sont pas divulguées.
Source : Prensa Latina