Il a précisé que Nicanor ne faisait pas partie du gouvernement et qu'il n'intervenait pas dans celui-ci.
Il a dénoncé une «intention cachée» de lier la présidente à son frère, de créer l'idée qu'il existe une organisation criminelle dirigée par Nicanor Boluarte afin de promouvoir la destitution de la présidente pour une prétendue incapacité morale.
Le mandat d'arrêt contre le frère de la présidente n'a pas été exécuté car il ne s'est pas présenté à l'audience et lorsque la police l'a cherché à son domicile, il n'était pas là, raison pour laquelle la presse le considère comme un fugitif.
Le juge Richard Concepción Carhuancho a fondé sa décision, qui inclut trois autres accusés, sur le fait qu'il existe un risque de fuite dans le cas de Boluarte parce qu'il est le frère de la cheffe de l'État, parce qu'il pourrait entraver les enquêtes et parce que l'accusation réclame 35 ans de prison pour lui.
Nicanor et les trois autres accusés auraient commis les délits de trafic d'influence, de corruption et d'appartenance à une organisation criminelle en influençant indûment la nomination de fonctionnaires, y compris des préfets (autorités locales), pour organiser un parti pro-gouvernemental.
Source : Prensa Latina