Selon l’ONG haïtienne Comité pour la paix et le développement, le massacre aurait été ordonné par un "puissant chef de gang" convaincu que la maladie de son fils avait été causée par des pratiquants du culte vaudou.
L’ONU a en effet dénoncé le décès d’au moins 184 personnes près de Port-au-Prince au cours d'exactions orchestrées par un chef de gang.
"Ces derniers meurtres portent le bilan des morts en Haïti cette année au nombre faramineux de 5.000 personnes", a souligné le haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, lors d'une conférence de presse à Genève.
Le gouvernement a quant à lui, qualifié le massacre d’abject.
"Le Gouvernement de
"Cet acte de barbarie, d'une cruauté insoutenable, a coûté la vie de plus d’une centaine de femmes et d'hommes, principalement des vieillards sans défense", a poursuivi
Dans son communiqué,
Haïti, pays pauvre des Caraïbes, pâtit depuis des dizaines d'années d'une instabilité politique chronique. Mais il doit aussi faire face à une résurgence de la violence des gangs, qui contrôlent 80% de Port-au-Prince.
Déjà endémique en Haïti, la violence des gangs s'aggrave depuis février, lorsque des groupes armés ont lancé des attaques coordonnées à Port-au-Prince pour obtenir la démission du Premier ministre de l'époque, Ariel Henry.
Sources : Plusieurs