L'assassinat de Kirilov est le résultat de l'approbation des crimes de guerre par Kiev

Édité par Reynaldo Henquen
2024-12-18 15:59:04

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La Havane, 18 décembre, (RHC)- L'assassinat du chef des troupes russes de protection radiologique, chimique et biologique, Igor Kirillov, est le résultat de l'approbation des crimes de guerre par l'Ukraine, a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

«L'attaque à Moscou est la continuation et le développement de la spirale de l'approbation par l'Occident des crimes de guerre commis par les militants du régime de Kiev», a indiqué la diplomate sur Telegram.

Mme Zakharova a rappelé que le général Kirillov figurait dans la base de données du site web ukrainien Mirotvorets (Pacificateur), qui recueille des informations sur les personnes qu'il accuse d'être des ennemis de l'Ukraine ou de travailler contre les intérêts du pays.

En outre, Mme Zakharova a accusé les États-Unis de soutenir les activités de cette base de données controversée, que la Russie condamne résolument.

Raisonnant sur l'absence de réaction des pays étrangers à l'assassinat, elle a noté que «tous ceux qui se réjouissent des attaques ou les taisent délibérément sont complices».

Le général Kirillov et son assistant ont été tués mardi dans une explosion près d'un immeuble résidentiel dans le sud-est de Moscou, un attentat revendiqué à Kiev.

Le Comité d'enquête russe,  a ouvert une enquête pour "assassinat", "attentat" et "trafic d'armes".

Selon les enquêteurs russes, l'engin explosif était une trottinette piégée, garée près de l'entrée d'un immeuble résidentiel sur l'avenue Riazanski à Moscou.

"Les tentatives visant à intimider notre peuple, à arrêter l'avancée de l'armée russe et à semer la peur sont vouées à l'échec", a réagi l'ancien président Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité russe.

Une minute de silence a été observée à la Douma, la chambre basse du Parlement.

"Les assassins seront punis, sans aucun doute et sans pitié", a promis Konstantin Kossatchev, vice-président du Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement.

Sources : Plusieurs

 



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