Equateur : Un candidat de l’opposition demande l’arrestation de Cynthia Gellibert si elle assume la présidence

Édité par Reynaldo Henquen
2025-01-09 09:18:32

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La Havane, 9 janvier, (RHC)- Jorge Escala, candidat à la présidence de l'Equateur pour le parti Unité Populaire, a demandé à la police judiciaire d'arrêter Cynthia Natalie Gellibert, au cas où elle assumerait temporairement la présidence, comme l'a récemment établi le président et candidat à la réélection, Daniel Noboa.

Jorge Escala a déposé mercredi matin une plainte devant le Parquet pour «usurpation et simulation de fonctions publiques» et «usurpation et maintien illégal de commandement» contre Noboa et Gellibert, après que le président, par le biais d'un décret, ait confié temporairement la présidence, entre le jeudi 9 et le dimanche 12 janvier, à cette fonctionnaire, qui le 4 janvier a été nommée vice-présidente de la nation, bien que ce poste soit occupé par Veronica Abad.

«Nous demandons au bureau du procureur général d'entamer la procédure correspondante afin d'éviter que cet abus, cet arbitraire, ne soit commis», a déclaré M. Escala à la presse, ajoutant qu'il demandait à la police judiciaire de se rendre au palais Carondelet, siège de l'exécutif, «pour empêcher que cet acte de violation de la Constitution et de la loi ne devienne effectif».

Geovanny Atarihuana, directeur national de ce parti d’opposition, a annoncé qu'ils allaient également dénoncer Noboa devant le Tribunal du contentieux électoral (TCE), l'accusant d'avoir fait campagne en tant que fonctionnaire sans demander de licence, ce qu'ils considèrent comme une irrégularité.

Il a également indiqué qu'il demanderait au contrôleur général de l'État (CGE) un examen spécial afin que «l'utilisation des fonds publics fasse l'objet d'une enquête».

Noboa a pris la décision de confier la présidence à Gellibert pendant ces quelques jours, en invoquant la «force majeure» ; cependant, dans le corps du décret, il se réfère à des conditions et circonstances liées à sa candidature à la présidence, avec laquelle il cherche à se faire réélire aux élections de février prochain, et, par conséquent, à sa campagne électorale.

Avec cette mesure, le président chercherait à éviter une infraction électorale, ce qui a déjà été dénoncé par d'autres candidats et partis politiques, tels que le Parti social-chrétien (PSC), Henry Cucalón, candidat de Construye, et Luis Felipe Tilleria, d'Avanza.

 

Source : RT

 



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