Ce problème remonte à 1981, lorsque la dictature de Pinochet a transféré l'enseignement public de la tutelle de l'État aux gouvernements municipaux; cependant, les nouveaux employeurs n'ont pas reconnu les ajustements salariaux, ce qui a eu une incidence sur les revenus et les pensions.
La nouvelle réglementation, adoptée par le parlement, prévoit le versement de 4,5 millions de pesos (environ 4 600 dollars) à chaque enseignant concerné, à commencer par les plus âgés.
Pour Mario Aguilar, président de l'Association des enseignants, il s'agit d'une somme modeste, d'un petit morceau de justice, mais le plus important, selon lui, est que l'État a reconnu qu'il y avait eu un dommage, un acte arbitraire.
Dans une interview accordée au journal et à la radio de l’université du Chili, la sous-secrétaire à l'éducation, Alejandra Arratia, a considéré cette initiative comme une étape importante, car elle permet de réparer un acte d'injustice et une blessure ouverte depuis des décennies.
Source : Prensa Latina