Dans des déclarations aux médias, le chef de la diplomatie hondurienne a déclaré que, jusqu'à présent, la nation centraméricaine ne reçoit pas de déportations massives, comme le menace l'administration Trump.
Enrique Reina a ratifié la position du gouvernement de la présidente Xiomara Castro, qui a exprimé à la télévision nationale la volonté de maintenir un dialogue étroit avec
«Les migrants ne sont pas des criminels, ce sont des êtres humains et nous devons les traiter comme tels, la migration est un droit de l'homme, pas un crime», a souligné Xiomara Castro dans son allocution télévisée.
Abordant le phénomène de la mobilité humaine la veille, la présidente a dénoncé le fait que ce fléau est la conséquence d'un modèle économique néolibéral qui aggrave les inégalités et la violence.
Elle a rappelé que son gouvernement avait hérité d'un pays enlisé dans des niveaux élevés de dette et de pillage, après près de 13 ans de narco-dictature.
Pour faire face aux expulsions massives de citoyens latino-américains annoncées par les États-Unis, Xiomara Castro a mis en place une Stratégie nationale d'urgence pour la protection des migrants honduriens.
Cette initiative vise à apporter un soutien global à ses compatriotes expulsés par les États-Unis.
Source : Prensa Latina