"Nous avons étudié la question très attentivement… et nous y avons beaucoup réfléchi. Il n'y aura pas de surprises, ni de réactions intempestives. Il y aura un plan", a déclaré le chef de l'État dans des propos rapportés par le journal
"Nous sortirons gagnants grâce à la force de cette économie. Nous sommes maintenant attentifs à ce qui se passera samedi. Nous sommes prêts. La présidente Claudia Sheinbaum a proposé une politique de fermeté, de sang froid, qui donne des résultats", a-t-il déclaré.
Selon le fonctionnaire, il est nécessaire d'être patient, de ne pas anticiper ce qui va se passer, ni de spéculer.
Par ailleurs, M. Ebrard a précisé que General Motors, qui produit 900 000 véhicules au Mexique, ne quittera pas le pays.
"Ils vont procéder à un ajustement, mais ils nous ont déjà dit comment cela allait se passer. Non, personne ne quittera le Mexique, parce qu'ils ont les usines les plus productives ici, ce serait très coûteux", a-t-il déclaré.
Quelques heures après son investiture le 20 janvier, le président Donald Trump a réaffirmé qu'il imposerait une telle taxe sur les produits en provenance du Canada et du Mexique, sous prétexte qu'ils laissent entrer «des quantités massives de personnes et de fentanyl» dans le pays.
Selon les estimations du ministère mexicain de l'Économie, les Etats-Unis perdraient quelque 400 000 emplois et leur croissance serait réduite si les droits de douane promis par Trump étaient mis en œuvre.
Source : Prensa Latina