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La Havane, 21 février, (RHC)- La ministre équatorienne des Affaires étrangères, Gabriela Sommerfeld, a annoncé jeudi qu'elle avait convoqué une réunion avec des représentants d'entités liées à la sécurité afin de définir les pays qui pourraient contribuer à la lutte contre le crime organisé transnational.
Mercredi, le président équatorien, Daniel Noboa, s'est prononcé en faveur de l'incorporation de forces spéciales de pays alliés pour soutenir et renforcer l'action des forces armées et de la police nationale.
L'Assemblée nationale (Parlement) a décidé de débattre de la question à la demande du parti au pouvoir, l'Action démocratique nationale, mais la session a été suspendue et la question est restée en suspens.
Plusieurs législateurs ont demandé plus d'informations sur les intentions de l'exécutif.
Parallèlement, le président Noboa a demandé au corps législatif d'approuver sa proposition de réforme partielle de la Constitution afin de permettre l'installation de bases militaires étrangères sur le territoire national, une réforme qui fait actuellement l'objet d'une procédure parlementaire.
La Constitution équatorienne, approuvée en 2008, interdit l'installation de bases militaires, mais le président cherche à modifier l'article 5 en assurant qu'elles sont nécessaires pour lutter contre le crime organisé.
Source : Prensa Latina