La Havane, 1er mars, (RHC)- Des législateurs et des organisations de l’Argentine ont vivement critiqué ce vendredi une publication du président Javier Milei, dans laquelle il demande la démission du gouverneur de Buenos Aires, Axel Kicillof.

 « Dégagez (c'est-à-dire démissionnez) et laissez-nous intervenir dans la province. Dans un an, nous mettrons fin à la violence », a écrit Milei sur X.

«Dans son manque absolu de respect pour la démocratie et son état de désespoir face aux scandales de notoriété publique, Milei tente de porter un coup institutionnel à la province et à son gouverneur», a réagi le Parti Justicialiste dans un communiqué partagé par sa dirigeante, l'ancienne présidente Cristina Fernández.

Les sénateurs et députés d'Union pour la Patrie ont considéré qu'il s'agissait d'une attaque du président contre la Constitution et le fédéralisme et ils ont rappelé le devoir de dialoguer et de travailler avec les gouverneurs.

 «En vérité, il s'agit d'une manœuvre pour dissimuler sa situation compliquée dans la méga-escroquerie mondiale avec une crypto-monnaie, pour laquelle il n'a jusqu'à présent donné aucun type d'explication», a déclaré le bloc Union pour la Patrie dans un message.

De son côté, l'association des Mères de la Place de Mai a réitéré son soutien à Axel Kicillof, « un gouverneur qui pense et gère pour le peuple de Buenos Aires, en défendant la Patrie, alors que le gouvernement national escroque, ment, discrimine, génère la faim et cède les ressources naturelles à des groupes concentrés ».

Source : Prensa Latina