La Havane, 3 mars, (RHC)- La vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodriguez, a déclaré cette fin de semaine que les pays des Caraïbes sont appelés par l'histoire à jouer un rôle constructif dans la dépossession territoriale de l’Essequibo, créée artificiellement par d'anciens empires.

Dans un message publié sur son compte Telegram, la vice-présidente a qualifié de « bureaucrates de troisième rang de la Communauté des Caraïbes », ceux qui, dans le dos des chefs de gouvernement de cette organisation, soutiennent le président du Guyana, Irfaan Ali.

Elle a également dénoncé le soutien apporté au plan du Commandement sud des Etats-Unis d’attaquer le Venezuela.

Delcy Rodriguez a déclaré qu'il est encore temps d'éviter que « notre région, l'une des rares zones de paix au monde, n'entre dans un conflit pour légitimer la voracité énergétique d'ExxonMobil ».

Le gouvernement vénézuélien a catégoriquement rejeté samedi ce qu'il a qualifié de déclarations infondées du président Irfaan Ali, qu'il a accusé de mentir au sujet de la violation présumée de son territoire maritime par des unités de la marine bolivarienne.

Le texte souligne que les déclarations du président guyanien sont pleines d'inexactitudes, de faussetés et de contradictions, dans son empressement à altérer la paix et la tranquillité de notre région en semant un conflit dangereux ».

Cette nouvelle provocation vise à provoquer une escalade et à perturber notre région en tant que zone de paix, et répond aux intérêts belliqueux d'ExxonMobil, avec le soutien public de personnalités pathétiques telles que le secrétaire général de l'OEA, Luis Almagro, et l'ancien président colombien Ivan Duque, signale la note.

Le Venezuela a annoncé qu'il demanderait immédiatement la convocation du mécanisme Argyle, une instance qui représente l'esprit de l'accord de Genève en tant qu'espace de résolution pacifique du différend, et a réaffirmé ses droits inaliénables sur l'Essequibo.

Source : Prensa Latina