La Havane, 11 mars, (RHC)- La vice-présidente exécutive du Venezuela, Delcy Rodriguez, a dénoncé lundi la participation de la compagnie pétrolière nord-américaine ExxonMobil à un complot contre le Venezuela.

Depuis la salle de presse Simon Bolívar du Palais Miraflores, siège du gouvernement, la vice-présidente a montré un document en anglais intitulé « Sanctions sur le pétrole vénézuélien, moins d'argent signifie moins de pouvoir », dans lequel le lobby de la société transnationale contre les licences pétrolières dans le pays est évident.

Exxonmobil semble ainsi être derrière la révocation de la licence d’exploitation que l’administration Biden avait octroyée à Chevron, un autre géant étasunien du pétrole.

Delcy Rodriguez a mentionné parmi les auteurs du texte, Juan Zarate, connu comme le « tsar des sanctions ».

«Je dénonce de manière responsable que si quelque chose arrive à l'une des autorités nationales, je tiens ExxonMobil directement responsable», a-t-elle déclaré.

La vice-présidente a assuré que ce rapport « est parvenu aux mains des décideurs aux États-Unis ».

Elle a d’autre part rappelé les implications d'ExxonMobil dans l'alimentation de la controverse sur l’Essequibo après la découverte en 2015 d'importantes réserves de pétrole sur un territoire qui n'a pas encore été délimité et comment le géant du pétrole a prévu en 2016, avec le gouvernement du Guyana, de porter l'affaire devant la Cour internationale de justice (CIJ).

Sur ce point, elle a souligné que la République bolivarienne était l'unique propriétaire de ce territoire, comme en témoignent les documents historiques, raison pour laquelle « dans cette mer à délimiter, nous avons des droits de libre navigabilité », a-t-elle réaffirmé.

ExxonMobil « peut payer et conspirer ce qu'elle veut, mais elle ne peut pas effacer l'histoire du Venezuela », a-t-elle souligné

Source : Prensa Latina