La Havane, 20 mars, (RHC)- La Commission économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes, la CEPALC, accueille depuis mercredi une conférence intergouvernementale visant à analyser les progrès de la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières dans notre région.

A l’ouverture de la rencontre, José Manuel Salazar-Xirinachs, secrétaire exécutif de cette commission relevant de l’ONU, a souligné que cette deuxième révision du Pacte mondial pour les migrations a lieu à un moment où ce phénomène occupe une place centrale dans la réalité et le débat politique.

Il a tenu à rappeler que la principale caractéristique des migrants est leur vulnérabilité et qu'ils souffrent de discrimination, de racisme et de xénophobie.

Les Nations Unies rejettent les discours de haine et la violence et encouragent la diffusion des précieuses contributions des migrants au développement durable des pays et à la diversité culturelle, a-t-il souligné.

Amy Pope, présidente de l'OIM, l’Organisation internationale pour les migrations, a plaidé pour une approche constructive de la situation des personnes qui souhaitent gagner les Etats-Unis et qui se retrouvent coincés au Mexique.

Une alternative, a-t-elle expliqué, est que les migrants et les entités ne considèrent pas le retour comme un échec, mais comme une opportunité pour leur incorporation dans des projets de développement locaux grâce à un partenariat positif entre les secteurs public et privé.

Source : Prensa Latina