
La Havane, 18 avril, (RHC)- Les pays membres de l'ALBA-TCP ont dénoncé de graves irrégularités qui ont entaché le processus électoral en Équateur.
Dans un communiqué rendu public à Caracas, ce bloc d’intégration solidaire, souligne que les élections se sont déroulées dans le cadre de l'état d'urgence, déclaré 24 heures avant le scrutin, précisément dans les provinces où l'opposition équatorienne a conservé un soutien populaire historique ».
Le texte note que la présence militaire intimidante dans les bureaux de vote et les centres de vote était évidente et répandue dans tout le pays, tandis que « certains observateurs internationaux et nationaux ont rapporté s'être sentis pressés par les autorités officielles ».
L’ALBA-TCP a également dénoncé « des détentions arbitraires… et la persécution ouverte des dirigeants de l'opposition équatorienne ».
L'alliance bolivarienne a souligné qu'afin d'enflammer davantage l'atmosphère, le gouvernement équatorien a loué les services d'un mercenaire étasunien notoire et de son équipe, experts en violence militaire et psychologique, dans le but d'intimider davantage l'électorat.
Le communiqué rappelle que les observateurs internationaux ont officiellement signalé que la compagne électorale s'est déroulée dans « des conditions d'iniquité, avec une mauvaise utilisation des institutions et des ressources de l'État, avec des changements de règles de dernière minute dans des aspects organisationnels cruciaux ».
Alors que les sondages d’opinion avant et à la sortie des urnes prévoyaient une course serrée et prédisaient même une possible victoire de la candidate de l’opposition, de manière surprenante les résultats officiels présentés semblent insoutenables, signale l’ALBA-TCP.
Le Conseil national électoral de l'Équateur a proclamé l’élection de Daniel Noboa avec une différence de près de 11% de sur Luisa Gonzalez. (Source : Prensa Latina)