Photo: Diario La Hora

La Havane, 18 avril, (RHC)- La candidate à la présidence du mouvement équatorien Révolution Citoyenne a réitéré qu'elle contestera les résultats du scrutin en Equateur, qui a donné la victoire au président Daniel Noboa.

 « J'ai pris un temps prudent pour pouvoir communiquer de manière responsable plusieurs constats que je considère vraiment graves sur les résultats électoraux du dimanche 13 avril, des faits qui mettent en péril notre démocratie », a déclaré Luisa Gonzalez.

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, elle considère que ce qui s'est passé au second tour des élections est une « grave atteinte » à l'ordre juridique et constitutionnel du pays.

« La campagne entachée d'irrégularités a commencé par le fait que M. Noboa a fait campagne sans licence », a-t-elle déclaré.

Elle l'a également accusé d'avoir utilisé des ressources publiques, d'avoir distribué des obligations sans soutien technique, ce qui aurait mis en péril la dollarisation, d'avoir décrété l'état d'urgence, ainsi que d'avoir commis « d'innombrables autres infractions ».

Parmi les constatations les plus graves, Luisa González a mentionné « de multiples versions de procès-verbaux modifiées par le Conseil national électoral (CNE) lui-même », l'altération de l'absentéisme, des procès-verbaux sans signatures et des sommes qui ne coïncident pas avec le nombre d'électeurs.

« Nous avons 1 984 procès-verbaux sans signatures conjointes. Cela violerait l'article 127 du Code de la Démocratie et devrait être invalidé », a-t-elle déclaré.

Elle a également mentionné « une diminution inhabituelle du nombre de votes blancs, ce qui mettrait en doute la possible manipulation directe de plus de 150 000 bulletins de vote ».

La candidate de la Révolution citoyenne a mis en garde contre ceux qui ont eu le courage de s'exprimer et a dénoncé le fait que son organisation politique a été « spoliée de plus d'un million de voix lors d'un scrutin injuste et inégal, jamais vu dans l’histoire de l’Equateur.

Source : Prensa Latina