Washington, 13 novembre (RHC-PL) La conseillère juridique étasunienne Mary Macleod a reconnu face au Comité de l'ONU contre la torture que les États-Unis ont commis des fautes après le 11 septembre 2001.
A Genève, la représentante étasunienne a admis que la torture a été pratiquée dans les prisons nord-américaines en reprenant les mots prononcés en août dernier par le président Obama ; elle a déclaré que « Washington a franchi la ligne et assume sa responsabilité ».
Ce comité de 10 experts a critiqué les États-Unis concernant les exactions commises par des militaires étasuniens dans la prison irakienne d'Abu Ghraïb et les violations des droits de l'homme sur la base navale de Guantanamo, un territoire cubain occupé en toute illégalité par les États-Unis, où des suspects sont enfermés hors de tout cadre juridique.
La délégation étasunienne répond depuis hier aux questions des experts, concernant des dizaines d'accusations de violences sur des prisonniers, des immigrés et des minorités ethniques.
Des représentants d'organisations civiles, des groupes de défense des droits de l'homme et des proches du jeune afro-américain Michael Brown ont fait le déplacement à Genève, pour exiger à Washington de répondre de ses actes.