Kiev, 26 janvier (RHC-AFP-PL) Le pape François a exprimé son inquiétude au sujet des nombreuses victimes civiles du conflit ukrainien et il a plaidé pour la reprise du dialogue et la fin des hostilités.
Cette déclaration du Souverain Pontife intervient alors que l'Ukraine a décrété un deuil national suite à la mort de 30 civils lors des bombardements à l'artillerie lourde qui ont touché la ville de Marioupol, au sud de Donetsk.
Le ministre des Affaires étrangères de la République Populaire de Donetsk, Aleksandr Kofman a accusé les forces de Kiev d'être à l'origine de ce bombardement, qu'il a qualifié de « provocation ». Il a indiqué à l'agence de presse Prensa Latina que les services d'intelligence ont signalé aux autorités de Donetsk que les tirs sont partis de la région de Vieille Crimée.
Aleksandr Kofman a ajouté qu'il a demandé à nouveau au gouvernement ukrainien de retirer ses troupes des zones peuplées.
Le dirigeant fédéraliste a précisé que les miliciens combattent contre l'armée régulière mais qu'ils affrontent aussi des bataillons néo-fascistes de la Garde nationale, créée après le coup d'État du 22 février 2014.
De son côté le responsable du Comité de la Douma russe pour la Communauté des États Indépendants, Leonid Sloutski, a accusé le gouvernement de Kiev d'avoir ordonné le bombardement de Marioupol.
Leonid Sloutski a également fait le rapprochement entre cette attaque, celle qui a visé un trolleybus à Vonokhava et l'explosion du Boeing 777 de Malaysian Airlines. Il a rappelé que les rapports de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe prouvent que les tirs qui ont visé Marioupol sont partis de positions contrôlées par les militaires ukrainiens.