La Havane, 21 juillet (RHC)- Au moins 165 personnes ont été tuées du 3 au 15 juillet au Yémen, dont le territoire est secoué par de violents combats. Ces nouveaux chiffres portent à 1690 le bilan des civils tués depuis le début du conflit.
Le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'homme a signalé que ces affrontements et l'impossibilité de mettre en place un cessez-le-feu ont provoqué la mort de 53 enfants et de 23 femmes au cours de la première quinzaine du mois de juillet
Dans des déclarations à la presse, le porte-parole de cet organisme, Rupert Colville, a précisé que la majorité des victimes mortelles ont été tuées au cours des bombardements et des attaques contre des quartiers résidentiels, des mosquées et des marchés.
Le porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'homme a rappelé que les attaques visant des civils ou des sites fréquentés par des civils constituent une violation du droit humanitaire international.
Cette agence de l'ONU a également dénoncé la violation des droits à la sécurité, à l'alimentation, à l'eau, et des droits économiques, sociaux et culturels des Yéménites.