Athènes, 29 juillet (RHC-Reuters-EFE)- Le premier ministre grec Alexis Tsipras a affirmé ce mercredi qu'il pourrait être obligé d'organiser des élections anticipées s'il ne dispose pas d'une majorité parlementaire pour gouverner le pays.
Dans des déclarations à la radio de son parti, Syriza, le chef du gouvernement grec a annoncé la tenue d'un Congrès de ce parti de gauche en septembre prochain, une fois l'accord définitif avec l'eurogroupe entériné. Ce congrès décidera du sort de Syriza, en proie à des divisions depuis plusieurs semaines.
Alexis Tsipras a reconnu que son cœur lui demandait de claquer la porte des négociations avec les créanciers mais il a expliqué que l'économie nationale aurait subi des conséquences négatives s'il avait fait ce choix. Le premier ministre grec a expliqué qu'il ne pouvait choisir qu'entre une victoire à la Pyrrhus ou un accord, et il a assuré qu'il ne regrette en aucun cas sa décision.
Le gouvernement Tsipras, au pouvoir depuis 6 mois, négocie avec la Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne et le Fond Monétaire International les termes d'un sauvetage financier de 85 milliards d'euros, le troisième en 5 ans.