Buenos Aires, 20 mai(RHC/PL).- Le président argentin, Mauricio Macri, a opposé son veto à la totalité du projet de loi contre les licenciements présenté par le Front pour la Victoire, parti d'opposition et appuyé par les principales centrales syndicales du pays.
Le Centre de l’Économie Politique de l'Argentine, a comptabilisé 154 911 travailleurs du secteur public et du privé mis au chômage depuis l'accession au pouvoir du président Macri, en décembre dernier.
Macri a signé son veto hier mais, sous conseil de ses collaborateurs les plus proches, il a laissé pour aujourd'hui l'annonce de sa décision afin de laisser le temps à son cabinet d'élaborer un décret acceptant une augmentation du salaire minimum et d'amortir le coup politique du veto.
Hier, la Centrale des Travailleurs de l'Argentine a menacé de lancer un mot de grève national, si Macri opposait son veto à la loi contre les licenciements.
Le gouvernement argentin a par ailleurs, annoncé la suppression de 800 postes de travail au Registre National des Travailleurs Agraires, une institution qui contrôle le travail rural.