Lima, 21 mai, (RHC/PL).- Keiko Fujimori, candidate à la présidence du Pérou, a affirmé être gênée à cause de l'ouverture d'une enquête contre elle et son mari, Marc Villanella pour blanchiment d'argent.
Au cours d'une conférence de presse, la fille d'Alberto Fujimori, un gouvernant de triste mémoire au Pérou, a essayé de discréditer la dénonciation faite contre elle au sujet de l'utilisation d'argent sale dans sa campagne électorale et pour l'achat de terrains au nom de son partenaire.
Keiko Fujimori a affirmé que ces accusations manquent de fondement et que les finances de sa campagne électorale sont en ordre.
Cette semaine, un politicien très proche d'elle, Joaquin Ramirez, secrétaire général du parti de Fujimori, a dû démissionner à cause d'une enquête menée contre lui par la DEA, l'Agence anti-drogues des États-Unis et par le ministère public péruvien justement pour blanchiment d'argent.