Quito, 2 juin, (RHC).- Le président équatorien, Rafael Correa, a déclaré que la séparation de Dilma Rousseff de la présidence du Brésil constitue un précédent funeste pour la région.
Dans une interview accordée à la télévision équatorienne, le président Correa a souligné que ce qui arrive au Brésil est très grave pour l'Amérique Latine. Il a rappelé que Dilma Rosseff a été suspendue provisoirement à cause du changement des rapports de forces au Sénat et de la trahison du vice-président Temer.
Rafael Correa a souligné que rien n'a été trouvé contre Dilma justifiant un procès politique pour corruption et que son gouvernement attend les conclusions de l'enquête pour prendre des actions à ce sujet.
Il a d'autre part relevé qu'au Brésil, en Argentine et au Venezuela, la droite cherche à reprendre le pouvoir.