Brasilia, 28 juin, (RHC).- L'accusation qui a servi de fondement au procès politique contre Dilma Roussef, séparée temporairement de son poste de présidente, commence à s'effondrer après la diffusion des résultats d'une expertise réalisée par des experts du Sénat Fédéral.
L'expertise, ouverte à la demande de la défense de Dilma et ordonnée par le président du Tribunal Suprême Fédéral Ricardo Lewandowski, a révélé que l'analyse des données, des documents et des informations du Plan Zafra n'a pas permis d'identifier d'éventuels délits ou erreurs commis par la chef de l'état, pouvant contribuer de façon directe ou indirecte, aux responsabilités fiscales dont elle est accusée.
Dilma Rousseff a déclaré à ce sujet que les résultats de l'expertise, rendus publics hier, sont venus prouver que le procès politique n'a pas de base légale.
Elle a signalé qu'alors que dans l'accusation primaire, il était question de 6 chefs d'accusation, l'expertise ne fait référence qu'à trois et que dans aucun des cas sa participation n'a pu être constatée.