La Havane, 24 sept. (RHC).- Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a misé sur la multiplication des échanges entre nos deux pays.
En conférence de presse, le chef du gouvernement japonais a signalé:
«Je souhaite que cette visite contribue au développement vigoureux des relations entre le Japon et Cuba. Au fur et à mesure que Cuba avancera sur la voie de la modernisation de l'économie et de la société et qu'elle améliorera les relations avec les États-Unis, le monde portera une plus grande attention à Cuba.
Pour ce qui est du Japon, nous allons contribuer au développement de Cuba à commencer par des secteurs tels que la médecine et l'éducation. Pour promouvoir une relation sérieuse, nous avons décidé d'ouvrir à La Havane un bureau de la JICA, l'agence japonaise de coopération. Les entreprises japonaises seront des partenaires fiables pour le développement de Cuba »
Au sujet de son entretien avec le président cubain, Raul Castro, Shinzo Abe a signalé :
«Dans le cadre de cette visite je me suis entretenu avec le président Raul Castro. Nous avons décidé d'engager une nouvelle coopération économique. Nous allons fournir de l'infrastructure de haute qualité dans le domaine de la médecine pour satisfaire la demande croissante de Cuba et nous allons augmenter les investissements à Cuba, aussi bien dans les secteurs publics que privé. Je pense que cette visite a écrit une nouvelle page dans l'histoire de l'amitié bilatérale qui a plus de 400 ans. »
Le Premier ministre japonais s'est également référé à l'entretien qu'il a eu avec Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine et il a remémoré la visite que Fidel a faite au Japon en 2003.
«Il y a 13 ans, Fidel Castro a visité le Japon. Dans le cadre de sa visite il s'est rendu à Hiroshima, une ville victime de la bombe atomique. L'humanité ne doit répéter jamais une expérience comme celle-là. Les propos de Fidel Castro restent encrés dans le cœur des Japonais. Le Japon est le seul pays victime de la bombe nucléaire et il est résolu à réussir un monde sans armes nucléaires avec la coopération de Cuba et du reste de la communauté internationale.»