Dans des déclarations qu'elle a faites au quotidien portugais « Avante », la diplomate a rappelé que dans les années 90 du siècle dernier, l'alternative à la reddition a été la réorganisation, sans vendre le pays et sans renoncer ni au contrôle public sur les ressources ni à la justice sociale.
Elle a a expliqué à ce propos que Cuba a rejeté les offres de paquets de mesures similaires à celles que le FMI a imposées après en Amérique Latine et dont beaucoup d'Européens subissent aussi maintenant les conséquences.
L'Ambassadrice de Cuba à Lisbonne a déclaré au quotidien « Avante » qu'il existe à Cuba un consensus très vaste sur le maintient du système socialiste et sur l'actualisation du modèle économique.
Yohana Tablada a ajouté que les changements structuraux qui ont lieu aujourd'hui, ne changent en rien ni la prédominance de la propriété sociale sur d'autres formes de propriété ni les garanties pour le bien-être et le développement soutenable du peuple.