La Havane, 6 déc. (RHC).- L’ex-président de la République dominicaine, Leonel Fernandez, a souligné que pour Fidel il n’y avait pas d’adversité.
Leonel Fernandez a déclaré au journal Granma qu’il a fait la connaissance de Fidel, il y a 20 ans, lors du VIe Sommet ibéro-américain, à Santiago du Chili.
Leonel Fernandez se trouvait cette fin de semaine à Santiago de Cuba parmi les personnalités de marque qui ont assisté aux hommages posthumes au leader historique de la Révolution cubaine.
«Bien entendu, en étudiant sa vie, on découvre une singularité dans son leadership : Pour lui le mot adversité n’existait pas. Il transformait l’adversité en victoire. Et cela est très lié à la force de ses convictions. Ses convictions étaient très enracinées, très profondes. Ces croyances semblaient l’emmener à la limite de la témérité. Parce que l’attaque de la Caserne Moncada est un acte d’audace et de témérité. L’expédition du Granma est un autre acte d’audace. C’est quelque chose qui a mis sa vie en danger. Et il était quelqu’un qui ne craignait pas le danger en faveur d’un idéal.
D’autre part, son talent, son intelligence, sa préparation, sa culture se font remarquer. Il était un orateur magnifique, un maître de la parole, un pédagogue.
Toutes ces qualités se résument dans une personne qui est devenue non seulement un leader mais encore qui a conduit les émotions de son pays. » a déclaré Leonel Fernandez avant de le qualifier de référence pour tous ceux qui se sont acquittés d'une quelconque responsabilité en Amérique Latine.» a relevé l’ex-président dominicain.