La Havane, 29 déc. (RHC/PL).Cuba a déposé ce mercredi au siège des Nations Unies l’instrument de ratification de l’accord de Paris, un accord visant à protéger les générations présentes et futures des effets du changement climatique.
Ana Silvia Rodriguez, ambassadrice de Cuba auprès de l’ONU et Arancha Hinojal, chargée d’affaires par intérim de la Section des Traités des Nations Unies, ont présidé la cérémonie.
Ana Silvia Rodriguez a profité de l’occasion pour mettre l’accent sur l’importance de la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique dans le but de mitiger les dommages causés par l’Homme à la nature et l’impact sur l’environnement.
Elle a rappelé les appels pressants lancés par Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine à la protection de la nature.
Elle a signalé que la communauté internationale devrait écouter les propos prémonitoires prononcés par Fidel à la conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement, effectuée à Rio de Janeiro, en juin 1992.
«A Rio de Janeiro, le leader de la Révolution cubaine s’est avancé à son temps, dans un discours appelant à prendre conscience du danger que représente pour la survie humaine la destruction de l’environnement causée par les sociétés de consommation» a-t-elle relevé avant de citer Fidel Castro : «une importante espèce biologique risque de disparaître à cause de l’anéantissement rapide et progressif de ses conditions naturelles de vie: l’Homme.»
L’accord de Paris a été conclu en décembre 2015 et il est entré en vigueur le 4 novembre dernier après l’adhésion des 55 États responsables de 55% des émissions de gaz polluants sur l’atmosphère.
Il s’agit d’un instrument multilatéral ambitieux visant à réduire les émanations de gaz provoquant l’effet de serre et à garder l’augmentation des températures en dessous des 2 degrés centigrades, afin d’éviter les effets dévastateurs du changement climatique.
Cuba a également déposé au siège des Nations Unies la ratification de l’amendement de Doha sur le protocole de Kyoto, adopté en décembre 2012.