Dans des déclarations qu'il a faites à notre station de radio, Abel Bergamino a indiqué:
«Dans le cas de l'Uruguay il vient avec l'engagement et avec l'enthousiasme de toujours en matière d'intégration régionale. Le mécanisme d'intégration qu'est la CELAC est nouveau mais son programme est ambitieux. Nous savons que les processus d'intégration ne sont pas simples qu'ils demandent du temps, du sens et de l'engagement politique pour traduire en réalités concrètes les postulats qui les impulsent. L'Uruguay présentera toute une série d'initiatives en faveur de l'intégration politique, économique et sociale car l'intégration est aussi un processus multifactoriel.
L'intégration régionale est un processus évolutif et non linéaire car il a lieu entre des États dont aucun ne doit renoncer à son identité, à son passé et à son avenir. C'est un processus multifactoriel qui englobe une dimension politique. Ces processus n'avancent pas s'il n'y a pas d'efficacité à l'heure de traduire la volonté politique dans des faits concrets. Il faut mettre un fort accent sur la volonté politique et sur l'efficacité à l'heure de traduire les engagements dans des actions concrètes dans la réalité quotidienne des gens. L'intégration n'est donc pas une ressource rhétorique. C'est la stratégie pour aider les gens dans nos villes dans le transit par la vie afin que celle-ci soit digne.
Se référant aux actions qui sont mises en application a l'heure actuelle pour favoriser l'intégration régionale, l'ambassadeur de l'Uruguay à La Havane a signalé:
«Elles sont ambitieuses, il suffit de passer en revue le grand nombre d'organismes ou le programme d'activités liées à l'intégration pour constater qu'il y a difficilement une région avec une plus grande vocation d'intégration que la nôtre.
Il suffit aussi de comparer les déclarations avec les actions et avec les résultats pour voir cette marge entre les unes et les autres . Donc nous devons obtenir une plus grande efficacité à l'heure de traduire dans des faits concrets les résolutions, les décisions que nous prenons. À ce propos nous ne partons pas de zéro car des progrès importants ont été faits. Il suffit de comparer l'état de l'intégration cela fait 20 ou 30 ans avec la réalité actuelle, pour constater les progrès faits. Cependant , il nous reste beaucoup à faire en matière d'intégration, d'amélioration des conditions et de la qualité de la vie des gens. On peut toujours faire un peu plus. On n'atteindra jamais la perfection. Il n'y a pas de société parfaite mais il y a des sociétés que l'on peut et l'on doit améliorer chaque jour davantage. Les processus d'intégration ne sont pas une baguette magique. Ils ne sont pas une formule infaillible. Ils ne sont pas une garantie de bonheur mais ils aident à ce que la vie des gens soit plus digne dans tous les sens. Ce sommet de la CELAC peut faire un grand apport. Nous venons aussi avec un sentiment spécial afin de faire des apports à ce sommet afin qu'il soit le sommet pour lequel Cuba a travaillé. Cuba mérite un grand sommet ».