La Havane, 1 mai (RHC).- Le président Raul Castro a présidé le meeting et le défilé gigantesque sur la Place de la Révolution à l'occasion de la Journée Internationale des Travailleurs.
Le Secrétaire Général de la CTC, Ulises Guilarte, a prononcé un bref discours dans lequel il a signalé que l'occasion était propice pour témoigner de l'appui populaire au modèle économique et social choisi par Cuba et aux décisions du congrès du PCC.
«C'est sur cette place de la Révolution, remplie des hommes et des femmes qui ont mené de l'avant et défendu l'œuvre que Fidel a entreprise, où le commandant en chef a exprimé, le 1er mai 2000, son concept de Révolution.
Lorsque Fidel nous a quittés, le peuple a fait sien ce concept et l'a transformé en serment de fidélité à son legs. Il guide la décision inébranlable de poursuivre la construction d'une nation souveraine, indépendante, socialiste, démocratique, prospère et durable.
Nos défilés, compacts et colorés, sur des places et des avenues, placés sous la devise: Notre puissance est l'unité est une démonstration authentique d'appui à la Révolution, au parti et à sa direction historique.»
Le Secrétaire Général de la CTC a souligné que cette année nous célébrons d'importants anniversaires de notre histoire, comme les 56 ans de la victoire sur l'invasion de la Baie des cochons et de la proclamation du caractère socialiste de la Révolution, le 55è de l'Union des Jeunes Communistes, des continuateurs fermes et dignes de ceux qui ont changé le cours de notre histoire cela fait presque 60 ans, le 50è de la mort en Bolivie du Guérillero Héroïque, Ernesto Ché Guevara, promoteur de la lutte pour l'industrialisation du pays, du travail volontaire, et du renforcement du mouvement des innovateurs, celui qui est mort en brandissant les idéaux internationalistes les plus purs.
Le secrétaire général de la CTC a également condamné l'ordre économique mondial.
«Dans le contexte géopolitique mondial de nos jours, nous ne pouvons pas oublier que nous vivons sous un ordre mondial injuste et excluant où la globalisation croissante d'une économie qui subit les impacts de la crise capitaliste et des politiques néolibérales a multiplié les défis et les dangers pour la classe ouvrière en Amérique Latine et dans les Caraïbes et nous apprenant que l'objectif de construire la Patrie grande dont rêvaient nos héros, requiert, comme jamais auparavant de la volonté et de la ferme détermination de défendre la mobilisation des forces politiques de gauche, les avancées en matière de coopération, de concertation politique et d'intégration.
Dans une autre partie de son discours et citant le président Raul Castro au sujet des relations entre Cuba et les États-Unis, Ulises Guilarte a signalé qu'il ne faut pas attendre que pour entretenir des relations de coopération avec les États-Unis, Cuba fasse des concessions portant atteinte à sa souveraineté et indépendance.
« Nous réitérons une nouvelle fois notre revendication légitime pour la levée du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis contre Cuba qui cause tant de dommages et de privations à notre peuple et qui est le principal obstacle pour le développement de notre économie.
Nous exigeons aussi la restitution du territoire occupé illégalement par la base navale des États-Unis à Guantanamo contre la volonté du gouvernement et du peuple cubains. »
Dans une autre partie de son discours, le Secrétaire Général de la CTC a confirmé l'appui et la solidarité de la classe ouvrière cubaine à la Révolution Bolivarienne :
« Nous rejetons les manœuvres politiques et le harcèlement diplomatique dont elle fait l'objet de la part de la discréditée OEA et des secteurs réactionnaires de la région. Nous appuyons l'unité civile et militaire sous la direction du président Maduro.
Nous réitérons notre appui inconditionnel envers les travailleurs qui dans le monde luttent contre les politiques discriminatoires du capitalisme et lesquels sont réprimés pour réclamer leurs droits élémentaires.
Nous sommes contents de célébrer la fête du prolétariat mondial en présence des camarades et amis de divers syndicats, de groupes de solidarité et de mouvements sociaux . Au nom des travailleurs cubains nous les remercions de leur appui permanent à notre Patrie.
Ulises Guilarte a signalé
« Les raisons pour lutter et vaincre se multiplient chaque jour parmi nos travailleurs. Cuba ne renoncera pas à ses idéaux d'indépendance et de justice sociale. Nous avons gagné ce droit souverain au prix de grands sacrifices et de grands risques. L'unité de tout notre peuple est notre meilleure arme. »
Plus de 1600 représentants de syndicats, mouvements sociaux et organisations de solidarité de 86 pays sont venus participer, aux côtés des Cubains aux festivités pour le 1er mai.
Le défilé sur la Place de la Révolution a été ouvert par un bloc de 50 000 jeunes, à la tête desquels se trouvaient des étudiants qui se forment comme enseignants.
Sur plusieurs autres places des villes cubaines, les travailleurs, les jeunes, les étudiants, le peuple ont défilé pour exprimer ainsi leur appui au socialisme et exiger une fois de plus la levée du blocus de Cuba