La Havane, 5 juin, (RHC).- Le journal étasunien, The New York Times, souligne dans son édition de ce lundi que si le président Donald Trump faisait marche arrière de la politique à l'égard de Cuba adoptée par son prédécesseur, Barack Obama, il nuirait à ses intérêts d'affaires.
Dans son éditorial, le New York Times signale que sur la longue liste des principales initiatives d'Obama que Trump veut à tout prix barrer, pourrait s'ajouter le rapprochement de Cuba.
Cet éditorial assure que l'ouverture sur la plus grande des Antilles a permis un flux plus libre de personnes, de biens et d'informations entre nos deux pays et a abouti à des accords bilatéraux sur des questions de coopération sanitaires, de mitigation de versements de pétrole dans le Golfe du Mexique et de lutte contre le trafic de stupéfiants.
«L'approche d'Obama a également encouragé les pays latino-américains à se montrer plus réceptifs aux États-Unis en tant que partenaires dans la solution de problèmes régionaux » signale le New York Times.
L'éditorial cite le rapport rendu par une coalition d'entreprises et d'organisations avec à la tête Engage Cuba qui signale qu'une rétractation des politiques de l'administration Obama à l'égard de Cuba coûterait à l'économie étasunienne 6 milliards 600 millions de dollars et affecterait plus de 12 mille postes de travail aux États-Unis.
Le New York Times souligne dans son éditorial que de même que sa décision de quitter l'accord de Paris contre le changement climatique, une marche arrière dans la position à l'égard de Cuba refléterait un désir de la part de Trump de favoriser sa base politique, en ce cas des républicains conservateurs de la Floride, opposés viscéralement à la Révolution cubaine.