La Havane, 12 juin, (RHC).- Cuba a plaidé ce lundi à Genève pour une migration ordonnée et sûre.
Devant la 35e session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, le représentant de Cuba, Pablo Berti, a signalé que la solution de la question ne relève ni de la fermeture des frontières, ni de l'interdiction d'entrée des personnes mais de la régulation de la mobilité en ouvrant des canaux accessibles, réguliers et sûrs et en promouvant et en célébrant la diversité.»
Après avoir exprimé son accord avec les critères fournis par le Rapporteur spécial sur les droits humains des migrants, le représentant de Cuba a appelé le Conseil des Droits de l'Homme à rédiger avec la participation de tous les États un agenda 2035 afin de faciliter la mobilité humaine dans le cadre des Nations Unies. Cela irait de paire avec l'agenda 2030 pour le Développement durable.
Pablo Berti est également intervenu aux débats du Groupe de Travail sur la question des droits humains et les entreprises transnationales.
A cette occasion, il a qualifié d'intéressantes les propositions avancées afin de rendre propice la mise en place d'un mécanisme garantissant l'ouverture d'enquêtes et de procès contre les transnationales responsables des violations des droits humains et de crimes internationaux.
Il a également évoqué la possibilité de mettre en place un cadre international de normes permettant de consolider les mécanismes de protection des victimes des violations et de les dédommager.