La Havane, 25 oct. (RHC).- Le 2e symposium international «La Révolution cubaine, genèse et développement historique » a ouvert ses portes ce mardi au Palais des Congrès de La Havane.
Une centaine d'experts participent aux débats. Parmi eux des délégués venus d'Espagne et des États-Unis.
La rencontre a pour but fondamental de créer un espace propice pour encourager le débat des idées et des connaissances sur une base scientifique et contribuer à une meilleure compréhension du processus révolutionnaire cubain dans toute sa complexité.
A l'ouverture de la rencontre, René Gonzalez Barrios, président de l'Institut d'Histoire, a souligné que les Révolutions vivent tant que les forces qui leur ont donné naissance gardent leur esprit latent.
«Les Révolutions ne sont pas le fruit d'une seule génération mais d'un processus de continuité historique au cours duquel les peuples font face en permanence à l'hostilité de l'impérialisme et ses acolytes qui cherchent à faire prévaloir l'individualisme bourgeois et la primauté du capital. Notre révolution, pour des raisons évidentes, n'a pas d'autre option que vaincre car la politique impériale du fruit mur n'appartient pas au passé. L'impérialisme ne pardonnera jamais l'audace d'un peuple qui a lancé victorieux le gant défiant.
Cuba lui fait mal. De là, l'entêtement sans justification pour renverser la Révolution cubaine. De là l'aberration du blocus qui laisse tant de conséquences néfastes sur les plans économique, social et moral à notre pays.
Pour les Cubains, il n'y a pas d'autre alternative pour la survie de la nation que la consolidation d'un modèle socialiste prospère et durable. »
Devant des chercheurs d'une vingtaine pays, le président de l'Institut d'Histoire a souligné que Cuba est contrainte de perfectionner son modèle socialiste et de faire preuve de créativité pour assurer la victoire. «La foi dans l'avenir est construite depuis le présent.» a-t-il souligné.