La Havane, 11 mai, (RHC).- Le gouvernement colombien et l'ALN, l'Armée de Libération Nationale, organisation de la guérilla, ont repris à La Havane leur cinquième série de conversations de paix. Leur premier but est de parapher un cessez-le-feu bilatéral.

La Havane accueille ces pourparlers après que le gouvernement équatorien ait décidé de cesser ses fonctions comme pays siège et garant des conversations de paix.

Ivan Mora, chef de l'équipe cubaine de garants des négociations de paix a confirmé la disposition de notre pays de contribuer au processus de paix en Colombie, un vieux souhait de la région.

«Nous le faisons en plus en toute cohérence avec les postulats de la Proclamation de l'Amérique Latine et des Caraïbes comme zone de paix, signée par les Chefs d'État et de gouvernement de la région, en janvier 2014, dans cette même ville, et avec notre engagement envers la promotion d'une culture de paix, basée entre autres, sur les principes de la Déclaration sur la culture de paix des Nations Unies.»

Les chefs des équipes négociatrices du gouvernement colombien et de l'ALN, Gustavo Bell et Pablo Beltran, respectivement ont exprimé leurs remerciements pour le geste de Cuba.