Dans la lettre, Nicolás Maduro indique : « ta liberté et ton retour à l'île deviennent une fête dans la mer et dans le ciel, dans toute la Patrie Grande qui t'accueille les bras ouverts » et il l'a qualifié de «paladin de l'autodétermination de nos peuples ».
Le président vénézuélien relève également que tout au long de ces années d'emprisonnement, les valeurs de Fernando sont restés intactes. «La défense pleine de passion et d'amour de la Patrie et du Peuple de José Martí et de Fidel Castro, la lutte sans trêve contre le terrorisme et pour la paix est, en définitive, ton essence : l'essence que le Peuple a reconnu tant de fois lorsqu'il t'a appelé, toi et tes camarades, les Cinq Héros Cubains » a souligné le chef d'État vénézuélien.
La lettre indique encore : « La peine , longue et injuste, a pris fin pour toi. Cependant, la lutte se poursuit pour que tes autres camarades rentrent à Cuba ».
« Depuis le Vénézuela, nous continuerons à lutter sans répit pour la libération de Ramón Labañino, de Gerardo Hernández et d'Antonio Guerrero. C'est un mandat que nous avons reçu du Géant Chávez et nous nous en acquitterons rigoureusement » signale le président vénézuélien dans la lettre datée du 1er mars.
Nicolás Maduro rappelle le combat intense du Commandant Suprême Hugo Chávez pour la cause des 5, ainsi que l'amitié indissoluble entre nos deux pays et souligne que Fernando est un de ces êtres qui rendent plus grande la condition humaine. Il le décrit comme « fils, frère, camarade de lutte et de voyage, héros et compatriote qui appartient à la catégorie des indispensables ».