La Havane, 10 juillet, (RHC).- Rafael Hidalgo, membre du département de Relations internationales du Comité Central du Parti Communiste de Cuba et du comité organisateur à La Havane de la 24e édition du Forum de Sao Paulo, a déclaré à Radio Havane Cuba que les mouvements et les partis progressistes de l'Amérique Latine et des Caraïbes sont convoqués à l'analyse des options de la gauche pour récupérer l'espace perdu dans la région.

«Il est vital que les forces de la gauche du continent évaluent le contexte dans lequel elles agissent et surtout, les options qu'elles ont pour commencer à récupérer les espaces perdus objectivement.

Entre 1998 et 2009, les mouvements progressistes ont remporté en Amérique Latine une série de victoires qui ont permis une redistribution importante des richesses. Seul au Brésil, plus de 38 millions de personnes ont été sorties de la misère. Des mesures en faveur des peuples ont été adoptées. Les gouvernements de la région ont entrepris de concert des actions de politique extérieure qui ont abouti à la création de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens avec la présence exclusive des pays de la région. Les efforts d'intégration et de coopération ont connu une relance dans un cadre de relations pacifiques. Bref, le continent a vu naître une expectative de changement essentielle pour nos peuples.

Il y a un document de base qui est présenté d'habitude à ces rencontres. Celui qui sera débattu à La Havane contient deux expressions de José Marti qui synthétisent la manière dont nous abordons l'analyse de la conjoncture actuelle. Marti dit dans une de ces phrases :

«En politique résister vaut tant qu'attaquer » Aujourd'hui nous vivons un moment de résistance dans plusieurs pays mais il y a une nuance. Nous discutions il y a peu avec des amis et nous leur disions : On peut résister avec une psychologie défensive mais on peut le faire avec une vision d'offensive.

Et il s'agit de cela, comment avoir la capacité de repousser l'offensive impériale, l'offensive contre-révolutionnaire et le faire avec une vision d'offensive.

Il y a une autre expression de Marti qui garde toute son actualité et qui dit : «Perdre une bataille n'est plus que l'obligation de gagner une autre » L'idée de Fidel Castro qui a dit qu'il n'y a pas de défaites mais des revers qui peuvent être transformés dans de nouvelles victoires fait partie de notre philosophie politique. Des idées de ce genre seront débattues. Il s'agit d'unir tout ce qui nous permettra de promouvoir des idées intégrationnistes, des idées de coopération et d'unité.»