La Havane, 20 août, (RHC).- Marta Prieto, vice-présidente de la Société Cubaine de Droit Constitutionnel, a déclaré à la presse qu'après sept jours de débat populaire sur la réforme de la Constitution, la diversité de critères, tous recueillis pour être pris en compte pour la rédaction finale, marque le processus.
Elle a qualifié cette consultation d'exercice de souveraineté populaire.
Elle a d'autre part relevé qu'une fois adoptée la nouvelle Constitution au cours d'un référendum, le plus important sera d'observer ses postulats.
Dans des déclarations à Radio Havane Cuba, elle s'est ainsi référée aux modifications concernant la structure gouvernementale
«Nous n'avions pas avant le poste de Président de la République, parce que, en tant que charge il y a jusqu'à présent un président du Conseil d'État et du Conseil des ministres, une direction collégiale qui avait en toute logique la collégialité dans la prise de décisions.
Maintenant, nous nous acheminons à l'adoption d'un chef d'État qui ne fera plus partie du Conseil d'État et ce dernier n'est plus vu comme un organe attaché au Chef d'État qui en plus représente l'Assemblée Nationale. Le Conseil d'État devient ainsi l'organe permanent de l'Assemblée, les yeux, les oreilles, le contrôleur des commissions et celui qui crée toute l'activité législative au nom et en représentation de l'Assemblée avec des limités très bien définies, prévues dans l'avant-projet. Les décrets-loi ne doivent pas modifier les lois. »