La Havane, 25 août (RHC)- Le ministère cubain des Affaires étrangères a dénoncé que sous l'administration Trump, le blocus économique, financier et commercial des États-Unis contre Cuba a été renforcé et qu'il continue à être appliqué de façon rigoureuse.
Le ministère cubain des Affaires étrangères a ajouté que depuis avril 2017 jusqu'à mars 2018 ces mesures de harcèlement ont causé à notre pays des dommages dépassant 4 milliards 321 millions de dollars.
Le ministère cubain des Affaires étrangères a publié son rapport annuel en vertu de la Résolution 72/4 de l'Assemblée Générale de l'ONU intitulée « Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba », rapport qui précise que les estimations officielles des dommages causés à notre pays par le siège économique qui dure depuis 60 ans atteignent le chiffre astronomique de 933 milliards 678 millions de dollars prenant en considération la dévaluation du dollar face à la valeur de l'or sur le marché international. À prix courant, le blocus a causé des dommages mesurables pour plus de 134 milliards 499 millions 800 mille dollars, signale le rapport, chiffre qui prouve que cette politique étasunienne est le principal obstacle pour le développement de toutes les potentialités de l'économie cubaine.
« Le blocus constitue un frein pour l'application, tant du plan National de Développement Économique et Social du pays que de l'Agenda 2030 et de ses Objectifs de Développement Durable. Il est le principal obstacle pour le développement des relations économiques, commerciales et financières de Cuba avec les États-Unis et, en raison de son caractère extra-territorial, avec les autres pays du monde » souligne le rapport.
Publié sur le site Cubaminrex le rapport en 59 pages énumère de façon détaillée les dommages subis par le peuple cubain dans différents secteurs depuis l'alimentation, la santé, et l'éducation jusqu'au commerce extérieur et les finances, entre autres.
Le rapport indique que l'administration Trump a imposé un grave recul aux relations bilatérales, après leur reprise officielle en 2015.
En 2017, Donald Trump a signé le Mémorandum présidentiel de sécurité nationale sur le renforcement de la politique des États-Unis contre Cuba et, 5 mois plus tard, les départements étasuniens du commerce,du trésor et d'état ont émis de nouvelles régulations pour l'application de ce mémorandum.»
»Les États-Unis ont repris la stratégie de renforcement du blocus et de la subversion contre Cuba » précise le rapport.
Ce document signale que cette politique d'agression économique ainsi que l'encouragement de l'opposition interne, confirment l'objectif du gouvernement étasunien de renverser la Révolution Cubaine et de détruire le système économique, politique et social que le peuple cubain s'est donné librement.
Le 31 octobre prochain, l'Assemblée Générale de l'ONU devra se prononcer pour la 27e année consécutive, sur un projet de résolution sur la nécessité de mettre fin au blocus que les États-Unis ont imposé à Cuba. Depuis 1992 le projet de résolution de Cuba est approuvé par une majorité écrasante des pays membres de l'ONU.
Ces trois dernières années, 191 des 193 pays membres de l'ONU ont approuvé le projet de résolution. Lors du vote de l'année dernière, seuls les États-Unis ont voté contre.