Des journées d'hommage à Camilo Cienfuegos et Che Guevara dans tout Cuba

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2018-10-08 14:10:59

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Cérémonie à Yaguajay. Photo: Granma

La Havane, 8 oct. (RHC).- Les journées d'hommage à Camilo Cienfuegos et à Che Guevara, deux héros que nous avons perdu au mois d'octobre, le premier le 28 octobre 1959, le second le 9 octobre 1967 ont commencé ce matin à Santa Clara, au mémorial qui porte le nom de celui que nous appelons chez nous le guérillero héroïque.

Un groupe d'étudiants, de lycéens et de travailleurs a été choisi pour remplacer les fleurs offertes en permanence à Che Guevara et à ses compagnons de la guérilla en Bolivie.

A Yaguajay, un village lié à jamais à l'héroïsme du Commandant Camilo Cienfuegos, une cérémonie a eu lieu pour commémorer le 60e anniversaire du Front Nord de Las Villas qu'il a dirigé jusqu'au triomphe de la Révolution, le 1er janvier 1959.

A l'occasion aujourd'hui du 51e anniversaire du jour où le Che a été fait prisonnier, nous vous offrons aujourd'hui des déclarations de sa fille Aleida Guevara.

Dans une interview accordée à notre collègue Angelica Paredes, elle partage une question qu'on se pose souvent : que serait en train de faire aujourd'hui Ernesto Che Guevara, s'il était encore vivant?

«Il serait heureux, par exemple, de voir un président indien au pouvoir, comme Evo Morales. Il essaierait de l'appuyer, de l'aider, de voir où il pourrait être utile dans ce cas au mouvement populaire au Venezuela, à la Révolution bolivarienne.

Je pense que beaucoup de choses le rendraient un homme plus heureux et d'autres l'encourageraient à continuer à lutter et avec plus de force. Il y a beaucoup de choses à faire en Amérique Latine. Il disait que la seule manière d'opposer résistance à l'ennemi de nos peuples est l'unité.

Il serait conscient du fait qu'il y a beaucoup choses que nous devons résoudre mais mon papa serait toujours aux côtés du peuple cubain avec sa manière aiguë et sûre de critiquer ce qui est mal fait et les gens seraient contents de l'écouter parce que mon papa appelait un chat un chat. Il disait ce qu'il pensait et montrait toujours une solution aux problèmes et la manière dont il fallait travailler. C'est pourquoi les gens le suivaient tant. S'il était parmi nous en ce moment, il travaillerait à nos côtés à la recherche de solutions aux problèmes que nous avons.»

 



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