La Havane, 17 oct. (RHC).- Les délégations de Cuba et de plusieurs pays membres de l'ALBA ont fait échouer le lancement de la campagne anti-cubaine «Jailed for waht » (Emprisonnés pourquoi?) sur l'existence de soi-disant prisonniers politiques à Cuba, une provocation contre notre pays orchestrée par Washington.
Les membres des délégations de Cuba et de plusieurs pays membres de l'ALBA, l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique, tapaient du poing sur leur table tout en criant hors de l'ONU.
Après cet incident, Anayansi Rodriguez, ambassadrice de Cuba auprès des Nations-Unies a fait des déclarations à la presse.
«Cuba est fière de sa politique en faveur des droits humains, une politique qui suffit à elle seule pour démentir toute campagne fallacieuse ou manipulation contre notre pays.
Les États-Unis manquent d'autorité morale pour tenter de donner des leçons en matière des droits humains. Les États-Unis sont par exemple le seul pays au monde qui n'a pas signé la convention sur les droits de l'enfant. Les États-Unis violent systématiquement tous les droits de l'Homme, en ayant recours à la torture, à la détention et à l'arrestation arbitraire comme c'est le cas dans la base navale de Guantanamo, installée sur une portion du territoire cubain occupé contre la volonté de notre peuple, à l'assassinat d'Afro-américains par des agents de police, à la xénophobie et à la répression, à l'emprisonnement d'immigrants, y compris des enfants qui sont séparés de leurs familles.
Cuba condamne et réprouve de la manière la plus énergique cette nouvelle action anti-cubaine de la part du gouvernement des États-Unis, une action qui constitue un outrage à notre souveraineté et à notre libre détermination et qui ne porte pas seulement atteinte à un État souverain comme Cuba mais encore aux principes du multilatéralisme de l'ONU. Ils ne nous feront jamais faire plier le genou. Cela doit rester bien clair au gouvernement des États-Unis et à ses fantoches et à l'infâme secrétaire général de l'OEA.
La diplomatie révolutionnaire qui n'a pas toléré que cette farce politique ait lieu aujourd'hui, la diplomatie héritière du legs de notre leader historique, Fidel Castro, est ici aux Nations-Unies pour défendre la dignité et la souveraineté du peuple cubain »