Cuba dénonce une nouvelle manœuvre de Washington

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2018-10-25 13:54:38

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp
Bruno présente à la presse le texte que les Etats-Unis ont fait circuler à l'ONU.

La Havane, 25 oct. (RHC).- Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a dénoncé mercredi à La Havane une nouvelle manœuvre de Washington afin de saboter le soutien international à la lutte pour la levée du blocus.

«Hier soir, la mission permanente des États-Unis auprès de l'ONU a fait circuler ce document, un ensemble de 8 amendements au projet de résolution condamnant le blocus.

Ces amendements comprennent des aspects liés aux objectifs du développement durable de l'agenda 2030 des Nations Unies et des éléments relevant des droits humains.

Le plus intéressant n'est pas le contenu des amendements mais cet autre document que le Département d'État fait circuler subrepticement, un document, paraît-il, signé par M. Gonzalo Gallegos, un sous-secrétaire adjoint du Département d'État dans l'intention évidente de persuader d'autres États, ou faire pression, dans des termes plus précis, de modifier leur position au sujet du projet de résolution cubain.

Ce document fait curieusement mention à plusieurs reprises d'une résolution concernant un autre pays, un pays lointain, une résolution qui n'a aucun lien avec l'application du blocus contre Cuba. Cependant M. Gonzalo Gallegos dit textuellement «ces amendements utilisent le langage décidé au préalable dans une résolution (je ne vais pas mentionner concrètement le pays) appliquée contre un pays tiers dans un contexte, selon M. Gallegos, semblable à la conduite de Cuba. »

Le texte signale aussi qu'il reconnaît que la résolution adoptée tous les ans par un vote presque unanime par l'assemblée générale de l'ONU a pour intention la condamnation de l'impact de l'application du blocus sur le peuple cubain, ce qui est une phrase profondément hypocrite et éhontée en reconnaissant que le blocus provoque des dommages considérables à notre peuple, des carences et des difficultés qui affectent toutes les familles cubaines, discrimine l'émigration cubaine et restreint les libertés civiques et les droits des ressortissants étasuniens de visiter notre pays.

Le blocus est reconnu conformément à la convention de Vienne comme un acte génocidaire.

Bruno Rodríguez a confirmé la disposition de Cuba de dialoguer avec les Etats-Unis au sujet de la situation des droits humains dans les deux pays.

 



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up