La Havane, 16 nov. (RHC).- Plus de 29 millions de Brésiliens seront affectés par la sortie de Cuba du programme de santé Mais Medicos, Plus de médecins.
Cuba a décidé de mettre fin à sa participation à ce programme suite aux menaces, à la mise en question de la formation scientifique des médecins cubains et aux arbitraires du président élu, Jair Bolsonaro.
Granma, notre principal quotidien, souligne dans un article publié ce vendredi que le coût de la position de Bolsonaro sera plus élevé pour les couches les plus pauvres.
Granma cite l'ex-présidente brésilienne Dilma Rousseff qui a qualifié de perte irréparable à court et moyen terme la sortie de médecins cubains de ce programme triangulaire de coopération dans le domaine de la santé signé entre Cuba, l'Organisation Panaméricaine de la Santé et le Brésil sous le mandat de Dilma Rousseff en 2013.
L'ex-présidente brésilienne a signalé que l'exigence de Bolsonaro de soumettre les médecins étrangers à un examen au Brésil ne pourrait être vue que comme un geste de mépris, de xénophobie et d'arrogance.
Par ailleurs, le site Internet Brasil 247 dénonce le fait que les pressions exercées par Bolsonaro sur les médecins cubains s'alignent sur la politique extérieure de Washington à l'égard de Cuba.
Brasil 247 signale que le président élu du Brésil a fait l'objet des éloges de la part de Kimberly Breier, sous-secrétaire d'État pour l'hémisphère occidental alors que, à cause de ses déclarations péjoratives à l'encontre des praticiens cubains, des millions de Brésiliens seront privés d'assistance médicale.
